miércoles, 3 de julio de 2019

EL VIAJE

El hombre no sabe,
no comprende,
siempre tierno esqueje
ávido de tutor al que asirse.
Porque el hombre es frágil
como ala de hormiga alúa.
El hombre teme al precipicio,
a ese pozo sin fondo final
de cualquier pensamiento.
El hombre que piensa largo
como carretera en un largo país
sabe lo que se dice,
porque se sabe hombre, carne, río,
agua que no volverá a la acequia.
Y tiene miedo, frío.
Y busca al dios vivo que habita
en un beso, en un abrazo,
en la sabia constelación
sin nombre de unos ojos que cobijan
y alumbran enamorados
entre un solar de agapantos.
Y así guiarse en su viaje.

1 comentario:

  1. LE VOYAGE
    L'homme ne sait pas,
    il ne comprend pas,
    toujours tendre esqueje
    désireux de tuteur qui saisir.
    Parce que l'homme est fragile
    comme alúa ant wing.
    L'homme craint le précipice,
    à ce bien sans fond
    de toute pensée.
    L'homme qui pense longtemps
    comme une autoroute dans un long pays
    Il sait ce qui se dit,
    parce que vous connaissez l'homme, la viande, la rivière,
    une eau qui ne retournera pas dans le fossé.
    Et il a peur, froid.
    Et cherche le dieu vivant qui vit
    dans un baiser, dans un câlin,
    dans la constellation sage
    sans nom de quelques yeux qui abritent
    et ils s'allument amoureux
    entre beaucoup d'agapanthe.
    Et alors soyez guidé pendant votre voyage.

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